Auteur : Michael Guarné.
Éditions : https://www.editionspixnlove.com/
Date de sortie française : 30 octobre 2014.
Pages : 208.
Prix : 30.00€.
La licence Rayman a toujours
été importante pour moi. Le premier épisode est l’un des jeux où je
jouais beaucoup avec mon père à sa sortie et il adorait, lui qui n’était
pas très jeux vidéo à l’époque. Puis à force de jouer, de découvrir cet
univers magnifique (même encore aujourd’hui, il n’a pas vieillit) et de
cette grande difficulté qu’il avait, il en été fan. Et plus les années
passaient, moins il aimait le jeu vidéo car il ne retrouvait plus ce
genre de jeu de plate forme tout mignon et sans violence. Voilà un
exemple de comment Rayman peut faire aimer le jeu vidéo à une personne
qui n’est pas un joueur régulier.
Aujourd’hui la licence est
encore plus connue avec les Rayman Origins et Legends. Si depuis 2013,
depuis la sortie de Legens nous n’avons pas revu un nouvel épisode sur
console de salon, la série se fait bien voir sur mobile avec notamment
le dernier sorti le 5 octobre dernier sur Apple Arcade et qui se nomme
Rayman Mini. Il serait peut-être temps d’un Rayman 4, non ? Monsieur
Michel Ancel, on attends peut-être les consoles next-gen pour le sortir ?
En attendant son annonce, cela ne
m’a empêché de lire ce livre des éditions Pix’n Love et qui raconte tous
les épisodes de la licence. Premier bon point du bouquin et cela
devrait se faire plus souvent, toutes les pages sont en couleurs avec
beaucoup d’images. Bien que j’aime aussi leur livres sans images et sans
couleurs, c’est quand même plus agréable de lire de cette façon, je
trouve, et on s’y retrouve bien plus facilement. Avec en plus du papier
glacé, c’est très agréable également au visuel.
Le livre se présente en 11
chapitres. On commence avec l’avant-Rayman pour en apprendre plus sur
comment est venu au monde le jeu, comment était Ubisoft à ses débuts. Un
petit historique. Puis vient ensuite chaque épisode. On peut y
apprendre par exemple que Rayman aurait pu avoir comme pouvoirs d’être
invisible ou faire danser les ennemis. Et aussi une histoire plus
scénarisé et pouvoir jouer à deux. Dans le 3 il aurait pu être un jeu
d’aventure à la Zelda. Tout au long de la lecture on y apprends ce genre
d’informations croustillantes. Comme les développeurs ont 1001 idées de
concepts à chaque épisode, ils ne peuvent forcément pas tout intégrer
dans les jeux donc ils font des choix et jettent ou mettent de côté
plein d’autres idées. On peut voir qu’ils sont remplis de créativité et
qu’il n’y a presque aucune limite dans l’équipe. Tout est possible avec
eux. Leur seules limite est le temps. La plupart du temps ils n’ont pas
pu mettre des concepts car à la fin du développement de chaque Rayman
approchait. On peut peut-être dire que aujourd’hui Ubisoft ne fait plus
trop des projets originaux mais on peut pas dire ça avec Rayman. C’est
pour ça qu’il faut avoir à tout prix un Rayman 4, un vrai jeu de plate
forme qui pourrait bousculer dans le bon sens ce style de jeux. Ce n’est
pas les idées qu’ils leurs manquent.
La suite de la lecture c’est
sur les nombreux épisodes des Lapins Crétins. Forcément. Même si je ne
suis pas très fan, il est impossible de ne pas en parler tant le succès a
été présent dès les premières courtes vidéos loufoques qu’il y avait
sur internet. Mais si, souvenez-vous, Michel Ancel qui se fait attaquer
par ces drôles de lapins dans son studio de développement. Et plein
d’autres petites vidéos. C’était un excellent marketing drôle et décalé
comme on en voit trop peu souvent. Ce chapitre parle des nombreux
épisodes qui sont sortis et de la série animée.
Puis ensuite c’est sur le
renouveau avec Legends et Origins. Moteur graphique exceptionnel et qui
n’a pas pris la moindre ride depuis Legends. Quelques textes sur leur
logiciel UBIart Framework, sur la bande son très importante et le reste
c’est sur les nombreux spin-offs, le dessin animé en 4 épisodes, Rayman
sur mobiles et consoles portables, les jeux éducatifs sur le français et
les les math et la fin ça nous présente tous les personnages de tous
les épisodes avec des croquis et des textes.
Ces 200 pages se lisent très
rapidement tant le plaisir de la lecture est là, aidé par la beauté du
livre et de ses belles pages. Les chapitres sur les trois premiers
Rayman sont assez courts et j’aurai voulu avoir plus de pages mais après
peut-être aussi qu’il y avait rien d’autres à dire de plus dessus. Si
vous êtes fan de Rayman ou que vous connaissez quelqu’un qui en est un,
cela ferait un beau cadeau.
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