mercredi 1 avril 2015

Critique de Le secret de Crickley Hall de James Herbert




  
Auteur : James Herbert.
Date de sortie : 26 juin 2008.
Pages : 576.
Prix : 25€.





"Le best-seller qui a déjà glacé le sang de 300.000 lecteurs en Grande-Bretagne". Voilà cette phrase d'accroche sur la quatrième de couverture. Plutôt encourageant, hein :) ?

J'adore les films d'horreur depuis que je suis petit. Avoir peur devant son écran, c'est bien. Oui oui. Mais qu'en est-il avec une lecture ? Peut-on avoir les mêmes frayeurs ? On va voir ça.

L'histoire commence tout ce qu'il y à de plus classique; une famille va vivre quelques temps au loin de tout dans une grande maison. On peut même dire un manoir vu sa taille. Dans cette petite famille, on trouve Gabe et Eve Caleigh ainsi que leurs deux jeunes filles âgées de cinq et de douze ans. Et leurs chien. Ils sont dans une mauvaise passe. Ils ont un fils de cinq ans qui s'est fait kidnappé et depuis un an, ils n'ont aucune nouvelle. Pas même de rançon. Est-il mort ou toujours en vie ? C'est la grande question. C'est pour cette tragédie qu'ils ont voulu vivre ailleurs, loin de là où vivait leurs fils. Et c'est précisément à Crickley Hall qu'ils atterrissent. Un endroit lugubre avec un temps où il pleut sans arrêt. Sans parler de la demeure avec son air gothique pas joyeux pour un sous. Pas le meilleur endroit pour tenter de revivre et de reprendre la pêche.

Mais justement, j'ai aimé cet endroit et son atmosphère. Il fait toujours gris. La maison est au milieu de nul part entourée de grands arbres et autour de la maison, il y à une rivière. Elle est aussi présente sous la maison. Ce n'est pas huis clos. L'histoire ne se passe pas que dans leurs nouvelle habitation. Il y à aussi le village Hollow Bay avec ses habitants peu nombreux et leurs accents de la région. Dès qu'un sujet de conversation est sur Crickley Hall, ils changent tous de comportement. Mais...mais pourquoi donc ?? C'est qu'elle en impose, cette fameuse construction. 



Les premiers événements paranormaux -ou hallucinations- se manifestent vite fait. La balançoire dans le jardin qui bouge toute seule sans qu'il y ait le moindre vent, des ombres qui bougent, des pleurs, le chien qui est terrifié, des flaques d'eaux , la porte de la cave qui s'ouvre en permanence, même bien fermée...Pas le genre de choses qui ferait envie de vivre ici !! Ce n'est pas non plus des événements si atroces que ça. Quoi que, les pleurs, brrrr !  Au début, le père agace car c'est une chose très courante dans ce genre d'histoire, c'est que pour lui, dès que ses filles ou sa femme ont peur d'une ombre, d'un bruit, d'une apparition, de voix, c'est qu'elles ont eues des hallucinations. Que rien n'est réel. Vous savez, on voit ça souvent voir tout le temps, qu'une personne ne prends pas au sérieux les dires, les craintes et les peurs d'autres personnes. Plein de cynismes, ce père. Mais il se rendra compte qu'il à peut-être tord. Pendant plus de 200 pages, malgré des phénomènes de plus en plus nombreux, il se passe rien de dangereux pour la famille. Mais rassurez-vous (c'est pas un peu méchant de dire ça ? Enfin, c'est ce qu'on attends dans une histoire comme celle-ci :) ), le danger va se faire sentir.

Le titre du roman est parlant. J'ai adoré découvrir au fil des pages les secrets de Crickley Hall, son passé. Le passé (qui est passionnant) prends beaucoup de place dans l'histoire et ça c'est bien, pour tout comprendre. Une maison comme elle recèle bien évidemment des mystères.  C'est une vielle histoire. À la fin de l'été des années 1943. Il y à eu une grande inondation dans le coin et la maison à subit le drame. C'est à partir de ce point de départ qu'il se passe des choses inexplicables jusqu'à aujourd'hui. Mais chuuuut. Soyons clair, on comprends dès le début, même en ne lisant que le résumé qu'on aura à faire à des fantômes ou quelques autres formes qui soit. Tout ça est classique mais c'est le contenu qui change. Bien entendu je ne vais rien vous dire sur le reste mais je voulais dire qu'on commence l'histoire normalement (habitation glauque, famille qui vient vivre dans celle-ci, des phénomènes paranormaux...) et c'est le reste qui va nous éloigner un petit peu de ça. Sans pour autant que ce soit quelque chose d'incroyable et de jamais vu.

Suivre cette petite famille à été sympathique. Avoir mis deux jeunes enfants qui vont devoir faire face à tout ça, ça donne un autre regard que si ce n'était qu'avec des adultes.  Puis il y à les à-côtés comme les sorties en dehors de la demeure. La nouvelle école pour la plus âgée des sœurs. Les habitants qu'on fera leurs connaissances. Toutes ces petites choses de la vie de tous les jours. Plus on avance dans les nombreux chapitres plus ou moins courts, plus j'étais en soutiens avec la famille. Le rythme bouge plus d'un coup à un moment, ça se déchaîne et je voulais savoir à chaque fin de chapitres ce qui allait se passer. Et pour rendre les choses encore meilleures, une terrible tempête s'abat sur le région. C'est le déluge. Aussi bien dans le temps que pour la famille. Ce fut une bonne lecture !!

Je n'ai pas eu de frissons durant ma lecture mais qui sait, peut-être que vous, vous en aurez ? Une belle brique d'un peu plus de 560 pages. 



3 commentaires:

  1. C'est une belle brique, en effet. Ce livre est dans ma PAL depuis un bout de temps. Il faudrait vraiment que je prenne le temps de le découvrir.

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    1. Pour peut-être avoir plus de frissons, il faut lire cette histoire tard le soir et là la tension montera sûrement un tout petit poil :) J'attendrai ton article !!

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  2. j'ai adoré! mon James Herbert préféré!

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Merci pour vos commentaires :)