samedi 8 août 2020

La Grande Route du Nord, tome 1 (2013) et tome 2 (2014)

Auteur : Peter F. Hamilton.
Traduit de l’anglais (Grande-Bretagne) par Nenad Savic.
Date de sortie VO  : 31 octobre 2013 et date de sortie VF : 19 mars 2014.
Pages : 528 chacun.
Prix : 25€ chacun.
 

Ce roman découpé en deux tomes en France fut lors de sa sortie anglaise chez l’éditeur Macmillan en un seul et unique tome de 1110 pages. Une bonne grosse brique. L’avantage de nous c’est d’avoir deux tomes avec deux couvertures magnifiques. 

Si vous êtes passionné(e)s par le futur, les voyages dans l’espace et la découverte d’une nouvelle planète, arrêtez vous quelques minutes afin de lire comment a été mon voyage dans cet univers.

Bienvenue en l’an 2143 a Newcastle-upon-Tyne, en Angleterre, dans une Europe très riche, en plein développement. Nous faisons la connaissance de l’inspecteur Sidney Hurst, police de Newcastle. Par une belle journée avec de la neige qui tombe sans discontinuer, il va à une scène de crime. Sauf que la victime n’est pas n’importe laquelle, c’est un clone de la richissime famille des North. Le père fondateur de cette famille Kane avait eu son ADN modifié ce qui fait que chaque femme qui sera fécondé par l’un des frères North donne naissance à une réplique de l’original de Kane North. Ce qui donne au fil de la génération des North2, North3… ils sont des centaines et plus le temps passe, plus les erreurs sont nombreuses sur ces clones. C’est beau le progrès. Ou pas. Ils vont devoir rapidement savoir qui est la victime et comment le crime a eu lieu. Tout le monde commence à s’y mettre, même les autres pays car c’est un grand crime contre la famille des North. Cette enquête est très longue puisqu’elle est en cours dans les deux tomes mais elle est passionnante à y découvrir de nouveaux indices et de deviner qui ou quoi a pu commettre cet assassinat. On y découvre aussi comment les habitants vivent dans ce futur dans les années 2143. Des cellules intelligences sur les iris de l’inspecteur qui permet d’avoir plein d’informations en direct devant ses yeux comme sur une grille, un i-e qui détecte visuellement et donne en direct les profils des gens, les personnes ont des maillages et si ils meurent, les inspecteurs peuvent revoir la scène du crime comme si ils y assistaient lors d’une simulation comme de la réalité virtuelle qu’on connait et qu’on utilisent depuis maintenant plusieurs années. Il y a aussi des cellules intelligentes dans la bouche pour détecter les infos des aliments et boissons qu’ils prennent, si c’est bon ou pas pour la santé. J’adore ça de voir la vision d’un auteur sur comment peut être la vie dans des centaines d’années. Et avec lui je suis servi ! D’autant plus que Hamilton ne nous invente pas des choses complétement incroyables et improbables ou alors peut-être dans plusieurs siècles. Là tout ce qu’il y a dans cette époque ça peut être possible aujourd’hui pour beaucoup de trucs qu’il a inventé. C’est plus facile pour se projeter dans ce monde futuriste.

La couverture grand format de l’édition américaine en un seul volume. Elle a son style aussi.

L’autre grosse moitié du roman et la plus intéressante pour moi se passe avec une femme qui a un passé très mystérieux, du nom de Angela Tramelo. Vingt ans plus tôt elle a été accusée d’une scène de crime de 13 personnes dans un manoir où elle séjournait dans la famille des North. Elle affirme coûte que coûte depuis cette nuit-là qui a été la personne qui a fait ce massacre. Pour elle, elle n’est qu’une pauvre victime qui a réussie à s’en sortir. Évidemment, personne ne l’a croit car ce qu’elle raconte, et dans ses moindres détails, c’est bien trop gros. Ces deux enquêtes, celle-ci et celle de l’inspecteur Sidney Hurst vont se rejoindre ensemble car la méthode d’élimination des deux enquêtes semble être les mêmes.

Mais ce que je ne vous ai pas dit, c’est que nous sommes dans un roman de Hamilton et qui dit Hamilton, dit autres formes de vie et des menaces extraterrestres. Eh oui, dans un space opera ce serait dommage de ne pas y avoir droit. Les humains doivent vivent sous la menace du Zanth. Ça peut détruire des planètes entières. Et une planète qui s’appelle St. Libra est peut-être en danger. Sur celle-ci il y a plein d’habitants qui ont dit adieu à la planète Terre pour y vivre. Elle est remplie de jungle où la végétation est très dense et où il fait très chaud, avec un diamètre deux fois plus grand que la Terre. Les conditions climatiques comme la pluie sont également deux fois plus denses que sur la planète bleue. C’est un plaisir de découvrir les nouvelles espèces de plantes et tout ce qui peuple cette planète. Ils sont sur la trace de cet extraterrestre ou plusieurs, ils en savent rien. C’est de cette façon qu’ils vont faire une expédition vertigineuse sur les moyens pour aller sur St. Libra. Des unités de soldats, des engins volants, construire des bases, avoir des immenses véhicules armées comme on peut les voir sur la couverture du tome 2 pour pouvoir se défendre et réussir à rouler sans difficulté sur ces terres inconnues. Pourquoi inconnues alors qu’il y a des humains qui y habitent ? Tout simplement parce que cette planète est tellement grande qu’ils ne connaissent quasiment rien du reste. C’est comme nous sur notre belle Terre avec les océans, seulement 5% des profondeurs est connu des humains. C’est pareil ici. Et qui c’est qui doit faire partie de cette expédition hors norme à la chasse des vilains E.T ? Angela ! Car le soir des 13 meurtres c’était justement sur la planète St. Libra. Comment est-ce possible que ving ans plus tard un nouveau meurtre se fait exactement comme à cette terrible nuit ?

Pendant les deux tomes on passera d’une enquête à l’autre, d’une planète à l’autre et aussi de revenir dans le passé pour essayer de comprendre tout ce foutoir et de résoudre ce puzzle complexe qui coûte des milliards et des milliards d’eurofrancs. Mais vous l’aurez deviné, tout ne va pas se passer comme il faut. L’expédition va devenir un cauchemar pour tous les soldats, les médecins et plein d’autres gens. Non seulement il y a de la survie face à cette menace d’une autre espèce mais aussi de la survie face à la nature incroyable de cette planète avec ses jungles interminables et remplis de danger. Il faut découvrir cette flore inconnu, ce climat bien différent de ce qu’on connait sur la Terre…C’est un fléau pour eux mais alors qu’est-ce que j’ai adoré suivre ces deux enquêtes ! 

Avec plus de 1000 pages et une histoire qui se passe dans l’univers sur plusieurs planètes avec plusieurs enquêtes, il y a de quoi se perdre tant c’est complet. Heureusement, il y a au début des deux tomes trois pages avec la liste de tous les personnages principaux et secondaires et avec leurs fonctions. Mais c’est sans compter plein d’autres personnages. Il faut avoir une bonne mémoire des noms mais grâce à la liste ça aide si on ne souviens plus qui est quoi. Il y a aussi une chronologie de l’histoire en quatre pages des années 2003 à 2121 et la carte de St. Libra. Bien sûr, je suis loiiiin de vous avoir tout dit sur le contenu de l’histoire. Il y a énormément d’autres éléments et autres fils de l’histoire à découvrir. Le style d’écriture est très prenant et l’auteur parvient à nous plonger très facilement dans le futur grâce à ses bonnes idées et de comment il parvient à décrire un nouveau monde qui est St. Libra. Une histoire comme elle c’est encore plus important de s’imaginer à quoi ressemble les paysages et la biodiversité et avec toutes ses descriptions c’est facile comme tout. Seul la fin est trop vite expéditive, je trouve. Je suis étonné de voir qu’il n’y a pas eu une adaptation cinématographique. Sur grand écran ça pourrait être super !

C’est la première fois que je lis du Peter F. Hamilton et ce ne sera pas la dernière fois ! 



 

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Merci pour vos commentaires :)