vendredi 22 mars 2019

Qui ment ? (2018)




Auteur : Karen M. McManus.
Traduit de l'anglais (États-Unis) par Anne Delcourt.
Éditions : http://www.lireenlive.fr/
Date de sortie française : 22 mars 2018.
Pages : 464.
Prix : 17.95€.
 
 
 Voyez le topo, l’action se passe dans une salle de classe. Cinq élèves sont en retenus avec un prof pour la surveillance. Ils ne sont pas là par hasard et sont tous les cinq concernés par la même affaire sur une histoire de smartphone qu’ils ont eu alors que c’est interdit. Ils sont tous dans le même piège. Les minutes passent, les questions sont légions quand tout d’un coup, l’un des jeunes meurt devant tout le monde. C’est le début d’une longue et difficile épreuve à venir pour les autres.

Mais l’enquête va les faire devenir presque inséparables. Ils ne se parlaient pas beaucoup voir même jamais avant cette histoire mais là ils vont être tous dans le même panneau. La victime avait une application où elle balançait plein de vrais secrets sur le groupe. Et tout le lycée a cette application sur leurs portables. Donc très facile pour foutre en l’air la vie de chacun. Ça leur donne à tous un gros mobile sur ce meurtre. Est-ce que quelqu’un a tuer cette personne pour qu’elle arrête de sortir des vérités dérangeantes aux yeux de tout le monde ? Une vengeance bien préparée ou est-ce autre chose ? Sont-ils tous coupable ? Étaient-ils plusieurs sur ce coup ? Le doute est partout. La pression va être forte.

Comme écrit dans le résumé de la quatrième de couverture, on y retrouve à peu près tous les personnages clichés quand il s’agit de jeunes lycéens américains. Il y a l’intello, le sportif, le délinquant et un peu rebel et la bimbo. Les chapitres nous montrent la vie de chacun des élèves. Ils sont tous attachants. Certains ont des vies pas faciles et d’autres sont dans la richesse. Le gros plaisir du roman c’est qu’on ne sait vraiment pas qui est le ou la coupable. Tout le monde est suspect. Comme dans un certain Scream sauf que là ce n’est pas une histoire d’horreur et que personne d’autres va mourir. Mais dans le fond c’est la même chose. Et c’est ça qui est passionnant car pendant toute la lecture, on ne sait pas si on apprécie peut-être le ou la coupable. Il n’y a aucune réelle preuve qui peuvent nous donner des idées. On peut se poser des questions et se méfier mais l’auteure nous aide jamais. C’est comme un jeu de piste. Nous sommes en quelque sorte l’enquêteur et l’enquêtrice de ce récit jusqu’au dénouement final. Les journalistes s’en mêlent, les interrogatoires aussi et tout le monde tente de se défendre comme il faut.

Plus les jours passent et plus il y a des messages sur cette fameuse application. De nouvelles vérités. Ce qui donne à chacun encore plus de chance à être suspect. Mais si la personne est morte, qui est-ce qui continue d’envoyer des messages ? C’est vraiment un point que j’adore et ce, depuis justement les films Scream. Et en livre ça rends très bien avec « Qui ment » ? Une lecture rapide, les chapitres s’enchaînent vite et il y a du bon suspens. Une fois que j’étais à fond dans l’histoire j’essayais de deviner qui pouvait être le suspect et de voir qui cache bien son jeu. Alors vers la fin il est possible de se faire un bon avis et je n'étais pas loin de la vérité. Au moins avec un récit pareil chacun aura son petit quelque chose à dire et pourquoi pas se dire qui on pensait que c'était le suspect. Une bonne lecture à se faire comme lors d'une bonne soirée.


 
 
 
La couverture américaine.
 

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