lundi 17 novembre 2014

Critique : Sukkwan Island de David Vann




 Auteur : David Vann.
Collection : Nature Writing.
Date de sortie : 5 janvier 2010.
Pages : 192.
Prix : 21.70€.




"CE LIVRE EST L'UN DES PREMIERS ROMANS LES PLUS MARQUANTS DE MÉMOIRE RÉCENTE". De Robert Olen Butler.

Ça fait un long moment que je voulais lire ce roman. Pourquoi ? Déjà pour son résumé et aussi par le nombre incroyable de critique qu'il à eu. Tout le monde faisait référence à une certaine page du livre où il s'y passe quelque chose de totalement incroyable et qui mets par terre le lecteurs. Pas une seule critique ne parlait pas de ça. Alors forcément, ça donne envie. Pour les pesonnes qui n'ont lu aucune critique de "Sukkwan Island", je ne vous dévoilerai pas le numéro de la page. 

C'est un premier roman de l'auteur. C'est presque un huis clos puisque l'histoire se déroule principalement sur une île. Un père va vivre avec son jeune fils de 13 ans pendant une année sur cet endroit qui est isolé de la civilisation. Jim, le père veut faire plus amples connaissances avec Roy. Sa vie est devenu un échec depuis qu'il à trompé sa femme avec qui il à eu Roy. C'est cette raison qui le pousse à vivre en pleine nature. Mais le souci, c'est qu'ils vont vite s’apercevoir qu'ils ne sont pas du tout préparés. Ils auront une vielle maison qui ressemble plus à une cabane, acheter par Jim pour l'occasion qui devront la construire pour la rendre plus vivable. Ils ont des vivres mais ils vont presque tout perdre. La chasse et la pêche deviendra vite leurs seules chances. L'ambiance va vite devenir plus pesante. La solitude, le manque de nourriture, devoir sans cesse construire, le froid, la pluie, la neige...A chaque nuits, Jim pleure de toutes ses forces. Roy le remarque puisqu'ils dorment dans la même pièce. C'est là qu'il constate que quelque chose ne va pas. Au début, il était content et confiant de venir ici tel un Robinson Crusoé mais plus les jours passent, plus il veut partir d'ici et revoir sa famille et ses proches.


Ce long début nous montre pourtant pas que l'histoire sera complétement différente par la suite. On sait qu'il y aura un élément déclencheur comme c'est écrit sur la 4ème de couverture mais nous sommes dans l'inconnu.  Puis vient le fameux moment qui changera à tout jamais la suite de l'histoire, cette page où tout éclate. J'avais peur d'être déçu sur ce point car comme pour les films, vous lisez des critiques qui encensent le film puis à la fin, vous êtes déçu(e)s car vous en attendiez trop. Avec ce livre, ce ne fut pas mon cas. C'est bel et bien une grande claque dans la figure qu'on reçoit. Et je pense que la claque aurait été encore plus forte en ne connaissant pas le numéro de la page. C'est pour ceci que je vous la dis pas.

Maintenant ça me devient difficile d'écrire. Comment vous parlez du reste alors que si je vous dévoile un seul élément important, ça serait pris comme un spoil ? Juste vous dire que ce choc vous restera en tête jusqu'à la dernière page. La lecture devient même difficile à lire tant l'horreur est présent. Je me suis imaginé des scénarios pendant longtemps parce que ça fait plusieurs années que je connaissais ce roman et que je voulez le lire et parmi le lot, un seul se rapproche plus de la vérité. Et encore.

J'avais aussi peur de ne pas connaître le pourquoi du comment à la fin et d'être déçu du final. Alors on sait vraiment rien, en même temps c'est un peu normal vu le contexte, ça aurait été un peu dur de nous expliquer les choses mais elle ne se termine pas si vite que je le pensais. Elle n'est pas bâclée. Et ça j'apprécie. Mais finalement, le fait de ne rien savoir est d'autant plus perturbant que ne l'est déjà l'histoire en elle même. Ce n'est peut-être pas un mal.

Après ça peut aussi paraître un peu longuet à certains moments. Mais comme j'étais à fond dans ce récit, ça allait. 

C'est le premier roman que je lis de la collection "Nature Writing" de l'éditeur et ce fut une belle lecture ! L'histoire est ni trop courte, ni trop longue. C'est le juste milieu pour ne pas avoir de lassitude.

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